S. M. la Reine d’Espagne
Présidente honoraire de la Fondation Mujeres por África.
MARÍA TERESA FERNÁNDEZ DE LA VEGA
María Teresa Fernández de la Vega est conseillère permanente du Conseil d’État et fondatrice et présidente de la Fondation Mujeres por África.
Magistrate, elle a été membre du Conseil général de la magistrature, députée et secrétaire générale du groupe parlementaire socialiste. Entre 2004 et 2010, elle a été première vice-présidente, ministre de la présidence et porte-parole du gouvernement espagnol. Durant cette période, elle a coordonné les initiatives de tous les ministères qui composaient le gouvernement, y compris la politique étrangère de l’Espagne, et notamment les relations avec l’Afrique et l’Amérique latine.
Engagée en faveur de l’égalité et de la collaboratrice active du mouvement féministe tout au long de sa carrière, elle a également été membre du Conseil consultatif mondial d’ONU Femmes.
En février 2012, elle a lancé la Fondation Mujeres por África dans le but d’en faire une référence nationale et internationale dans l’effort de promotion du développement de ce continent ; une tâche que la fondation accomplit en soutenant les femmes africaines, qui se sont avérées être le plus puissant moteur de progrès dans leurs sociétés.
ABLA ABDEL-LATIF (Égypte)
Abla Abdel Latif est actuellement Présidente du Conseil consultatif présidentiel pour le développement économique, ainsi que Directrice exécutive et Directrice de la recherche du Centre égyptien d’études économiques (ECES). Elle a occupé ces deux postes au cours des six dernières années.
Son expérience professionnelle est également vaste, puisqu’elle a d’abord été Responsable de l’unité politique au sein du Centre de modernisation industrielle (IMC), puis Conseillère du ministre de l’industrie peu après la révolution du 25 janvier et jusqu’en 2015, date à laquelle elle est devenue la principale Conseillère économique du président de la République. Elle a également été membre du conseil de coordination de la Banque centrale d’Égypte et membre du conseil d’administration de la Banque nationale d’Égypte – la première femme à occuper ce poste, pendant plus de six ans. Elle a également été Experte internationale de haut niveau dans plusieurs projets de l’ONUDI et d’autres organisations internationales.
En 2013, elle a eu l’honneur d’être membre du Comité des cinquante, dont la mission était de rédiger la Constitution égyptienne après le 30 juin 2013. À ce titre, elle représentait officiellement la Fédération égyptienne des industries, et était l’une des cinq femmes du Comité.
Elle est également cofondatrice et membre du conseil d’administration de BASEERA (le centre égyptien de recherche sur l’opinion publique), et de la fondation « El Nidaa » pour la création d’emplois pour les femmes et les jeunes en Haute-Égypte.
ADRIENNE DIOP (Sénégal)
Défenseuse de l’éducation comme axe structurel, de l’autonomisation des femmes, de l’égalité des genres et du progrès économique.
Commissaire en charge du développement humain et du genre de la CEDEAO (2008-2014). À ce titre, elle était responsable des départements de l’éducation, des sciences et de la technologie, du genre, de la jeunesse, des sports et de la culture, et des affaires sociales et humanitaires (2008-2014).
Elle a été directrice de la communication à la CEDEAO (1997-2010).
Avant de rejoindre la CEDEAO, elle a été journaliste à la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise) (1985-1997) et responsable de production du magazine de société « Zoom Sur ». Parallèlement, elle a enseigné au CESTI (Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information) et dirigé le magazine « Démocratie locale » (1995-1997).
Adrienne DIOP a été ambassadrice du Sénégal en Malaisie de 2015 à 2018.
AISSATA LAM (Mauritanie)
Directrice Générale de l´Agence de Promotion des Investissements en Mauritanie (APIM), l’entité gouvernementale en charge des investissements directs nationaux et étrangers, ainsi que du climat d’investissement du pays.
A travers l’APIM, Mme Lam procède à la promotion et la mise en œuvre de la vision de la Mauritanie, dirigée par SE le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, pour un développement durable et plus inclusif tiré par des secteurs productifs plus forts.
Mme Lam est passionnée par les questions d’autonomisation économique des jeunes et des femmes sur le continent, celles de l’accès au financement pour les start-ups et les PME et l’impulsion de l’écosystème pour les femmes entrepreneurs. Elle est co-fondatrice de la Jeune Chambre de Commerce de Mauritanie, une organisation créée avec pour mission de combler le fossé entre les jeunes Professionnels et Entrepreneurs mauritaniens, principalement à travers le i-Lab, un Laboratoire d’innovation et un Fonds de capital-risque, lancé en partenariat avec la Banque Nationale de Mauritanie.
Mme Lam est également membre des conseils consultatifs du Conseil pour l’égalité des sexes du G7 dirigé par le Président français Emmanuel Macron et du Middle East Institute.
AMANY ASFOUR (Égypte)
– Présidente de l’Alliance africaine pour l’autonomisation des femmes.
– Présidente du Congrès africain des femmes cheffes d’entreprise
– Présidente de FEMNET (Réseau de développement et de communication des femmes africaines).
– Présidente de l’Association des femmes d’affaires égyptiennes (EBWA).
-Présidente de l’Africa Business Council.
– Présidente du comité de promotion du commerce, Conseil des affaires du COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe).
– Ancienne présidente internationale de la Fédération internationale des femmes de carrières libérales et commerciales (BPW).
-Présidente de l’Organisation des femmes dans le commerce OWIT – chapitre du Caire.
– Présidente du Réseau afro-arabe pour l’autonomisation des femmes. Présidente de la Fédération des associations de femmes d’affaires du Marché commun de l’Afrique orientale et australe.
– Fondatrice et présidente du Centre africain de formation pour les femmes et les jeunes entrepreneurs et le soutien aux PME (Hatchepsut Women Business Development Center and Business Incubator).
– Secrétaire générale de la Société africaine pour la recherche scientifique et la technologie.
– Vice-présidente du Conseil des affaires. Présidente du cluster Ressources humaines, science et technologie de l’AUECOSOCC. Secrétaire générale de la Société africaine pour la recherche scientifique et la technologie.
ANA GÜEZMES (Pérou)
Directrice de la Division des affaires de genre de la Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes.
Défenseuse des droits humaines des femmes et de l’égalité des genres, avec 30 ans d’expérience en Amérique latine et dans les Caraïbes, elle a été représentante d’ONU Femmes en Colombie et auparavant au Mexique et Directrice sous-régionale d’ONU Femmes pour le Mexique, l’Amérique centrale, Cuba et la République dominicaine, ainsi que Conseillère régionale du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP).
Elle a précédemment travaillé avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), le Département du développement international du gouvernement britannique (DFID), l’Agence espagnole de coopération internationale au développement (AECID), la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF) et le Centre péruvien de femmes Flora Tristan.
La Dr Güezmes est médecin de la santé, spécialisée dans la santé et la gestion communautaires et dans la coopération internationale.
ANGELLAH JASMINE MBELWA KARIUKI (Tanzanie)
Angellah Kairuki est une femme politique tanzanienne. Actuellement, elle est la présidente du Comité national de conseil et de coordination de la mise en œuvre du Forum sur l’égalité des générations sur la justice et les droits économiques des femmes en Tanzanie.
Elle avait été avant Ministre de l’Investissement, des Minéraux, du Service public et de la Bonne gouvernance, de la Terre, du Logement et des Établissements humains, ainsi que des Affaires constitutionnelles et juridiques.
En outre, en 2014, Kairuki a été choisie comme jeune leader mondiale du Forum économique mondial. Angellah est avocate de la Haute Cour de Tanzanie et membre de l’Institut des arbitres de ce pays.
ASMÂA MORINE AZZOUZI (Maroc)
Experte en intelligence économique, entrepreneure et militante associative.
S’appuyant sur une expérience de plus de 25 ans en développement commercial et conseil stratégique, elle dirige un groupe d’entreprises intégré au service des investisseurs étrangers désirant s’implanter au Maroc. Elle a obtenu en 2019, le prix de l’entrepreneure de l’année décerné par TV5.
Présidente de AREFFE (association des réseaux francophones de femmes entrepreneures) depuis 2018, présidente nationale de l’AFEM (Association des femmes chefs d’entreprises du Maroc) et du réseau d’incubateurs Maroc Premières de 2015 à 2018 ; elle est également membre de AFAEMME (Association des Femmes Chefs d’Entreprises de la Méditerranée) basée à Barcelone.
En plus de ses activités professionnelles et associatives, elle est une conférencière internationale sur les thématiques du leadership économique des femmes.
AYAT MNEINA (Lybie)
Chercheuse libyenne, consultante indépendante et défenseuse des droits humains résidant au Canada.
Elle est titulaire d’une maîtrise en santé publique de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Mneina a occupé divers postes, allant du milieu universitaire avec le titre de chercheuse au Centre d’évaluation des vaccins et des médicaments jusqu’au Gouvernement, où elle a été analyste des politiques à l’Assemblée législative du Manitoba.
Elle est actuellement commissaire de la région MENA pour Stories of Girls Resistance, un projet mondial de narration féministe, et facilitatrice de cours pour la formation antiraciste dans la fonction publique canadienne.
Mneina est la fondatrice du mouvement de jeunesse libyen (ShababLibya), une plateforme de médias sociaux largement reconnue qui a été lancée pour lutter contre le black-out médiatique du régime en signalant le soulèvement à l’aide d’un réseau de sources en Libye.
Elle est membre de Karama, un réseau régional de femmes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
BARBARA HENDRICKS (Suède/Suisse)
Depuis ses débuts en 1974, elle a joué sur les scènes d’opéra et de concert les plus prestigieuses du monde. Son vaste répertoire s’étend du baroque à l’opéra contemporain, en passant par le concert, la musique de chambre et le jazz. Elle est l’une des artistes les plus vendues actuellement. En 2006, elle a créé son propre label, Arte Verum, pour lequel elle enregistre exclusivement.
Fervente activiste pour les droits humains, elle est la seule Ambassadrice honoraire du HCR pour la vie. Aujourd’hui, c’est plus de 35 ans de service pour la cause des réfugiés. En 1991 et en 1993, elle a donné deux concerts de solidarité à Sarajevo et Dubrovnik alors que la guerre faisait rage au sein de l’ancienne République de Yougoslavie. En 1998, elle a créé la Fondation Barbara Hendricks pour la paix et la réconciliation, coordonnant son travail pour les réfugiés et les défenseurs des droits humains. Elle travaille en étroite collaboration avec le Lobby européen des femmes. Parmi les nombreux prix que Barbara Hendricks a reçus pour ses succès artistiques et son travail humanitaire, citons le titre Chevalier de la Légion d’Honneur, Commandeur des Arts et des Lettres, Prix du Prince des Asturies. Elle est aussi membre de l’Académie suédoise de musique.
BIBIANA AÍDO (Espagne)
Représentante de l’ONU Femmes en Colombie.
Avant son incorporation à ONU Femmes, elle a occupé des positions de haut niveau dans le Gouvernement espagnol comme secrétaire d’État en matière d’égalité (2010-2011) et ministre d’Égalité (2008-2010).
En ONU Femmes, Bibiana Aído a été entre 2011 et 2013 conseillère spéciale pour la première directrice exécutive de l’Organisation, Michelle Bachelet. Entre 2013 et 2017, elle a été conseillère de programmes pour les Amériques et les Caraïbes au siège de l’organisation. Pendant cette période, Aído s’est occupée de la conception et le développement de programmes pour promouvoir l’égalité de genre dans la région, ainsi que de la coordination de processus intergouvernementaux. Elle a été représentante d’ONU Femmes en Équateur de 2018 à 2021.
Depuis mars 2021, elle est la représentante d’ONU Femmes en Colombie, où elle est leader d’initiatives dans le domaine normatif, de programmes et de coordination en matière d’égalité de genre et autonomisation des femmes.
BINETA DIOP (Sénégal)
Bineta Diop est l’envoyée spéciale de la Commission de l’Union africaine pour les femmes, la paix et la sécurité depuis 2014. Elle est la fondatrice et présidente du Conseil de Femmes Africa Solidarité (FAS), une ONG internationale créée en 1996 visant à promouvoir, renforcer et encourager le rôle de leadership des femmes dans la prévention de conflits et la construction de la paix en Afrique. Diop a dirigé de nombreux programmes pour augmenter la participation des femmes dans les processus de paix.
Elle a joué un rôle clé en ce qui concerne l’égalité de genre avec la Commission de l’Union africaine, l’adoption du Protocole à la Charte africaine des Droits de l’homme et des Peuples relatif aux Droits de la femme en Afrique (2003) et la Déclaration solennelle sur l’égalité des genres en Afrique (2004). Elle a dirigé la mise en œuvre de l’initiative Gender Is My Agenda Campaign Network (GIMAC).
Diop a reçu de nombreux prix et honneurs. En 2011, Time Magazine l’a déclaré comme une des 100 Personnes les plus influentes du monde. Elle a fait des études de Gestion en France et de Relations publiques et Communication en Suisse. Elle a été nommée comme Docteure Honoris Causa par l’Université de la Paix des Nations Unies en 2012 ainsi que Docteure Honoris Causa par l’Université de Middlesex de Londres en 2014.
CADDY ADZUBA (RD Congo)
Présidente de l’Association des Femmes des Médias (AFEM), une organisation congolaise des femmes journalistes qui travaille depuis 20 ans dans la promotion de l’égalité des genres et la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. AFEM dispose d’une chaîne de radio thématique dont la ligne éditoriale est l’équité de genre, la promotion et la participation des femmes. C’est la première et l’unique chaîne de radio thématique et sensible au genre dans la région et sur toute l’étendue du pays.
Caddy ADZUBA est aussi directrice de la FPM/ ASBL, une structure créée il y a 7 ans, qui a le renforcement de la résilience pour une autonomisation de la femme comme mission.
Elle est Avocate et Journaliste spécialiste en Genre et leadership féminin. Elle milite pour les droits des femmes dans son pays et, en particulier, elle dénonce les violences sexuelles utilisées comme arme de guerre depuis le début des conflits armés en RD Congo en 1996. Caddy ADZUBA est membre du conseil consultatif pour l’alliance des femmes pour la paix.
Elle a reçu de nombreuses récompenses au niveau international.
CARLA FIBLA GARCÍA-SALA (Espagne)
Carla Fibla García-Sala est une journaliste analyste spécialisée dans l’Afrique et le Moyen-Orient.
Elle a vécu et voyagé dans la région MENA (Maghreb et Moyen-Orient) pendant plus de 15 ans, ouvrant deux bureaux de correspondants pour Cadena SER et La Vanguardia.
Diplômée en journalisme et spécialisée dans l’information internationale et les pays du Sud, elle s’installe à l’âge de 22 ans au Caire (Égypte), où elle commence sa carrière professionnelle en travaillant comme pigiste pour divers médias. Elle a ensuite rejoint la rédaction du Diario 16 (Madrid) et d’Euronews (Lyon, France) et a collaboré au lancement de plusieurs projets journalistiques tels que El Estado Mental ou Contexto, tout en conseillant des ONG telles que Acción contra el Hambre, Fundación Vicente Ferrer ou Amnesty International. Elle a également collaboré avec des institutions axées sur la coopération au développement telles que l’AECID et la FIIAP.
Elle a publié six livres d’essais et d’entretiens sur la migration, les droits de l’Homme, la démocratie et la gouvernance, sujets dans lesquels elle s’est spécialisée. Elle a reçu plusieurs prix, dont le plus récent est le prix Saliou Traoré de l’Agence EFE et Casa África 2020.
En 2021, elle a travaillé comme correspondante pour le magazine Mundo Negro et El País depuis l’Afrique du Sud, couvrant l’Afrique australe. Elle est actuellement membre de la rédaction de Mundo Negro, où elle coordonne les sections Cultures et Afrique, ainsi que les affaires courantes.
CATHERINE SAMBA-PANZA (République centrafricaine)
Juriste d’entreprise, militante des droits humains, elle a mené de nombreuses actions en faveur des droits des femmes au sein de la Société civile. Femme de médiation, remarquée pour avoir assumé la présidence dans un pays souffrant d’une crise violente et pour son rôle dans la résolution des conflits (conciliatrice entre chrétiens et musulmans) et pour sa « neutralité politique ».
Promotrice active de l’égalité des sexes, elle plaide pour l’importance de la participation effective des femmes dans les processus de rétablissement et de consolidation de la paix, de prévention et de médiation des conflits.
Femme leader politique, elle mène de nombreuses actions et plaidoyers pour l’accroissement de la participation des femmes à la gouvernance politique.
CLAUDIA ESCOBAR MEJÍA (Guatemala)
Académicienne émérite à la Shar School of Policy and Government de l’Université George Mason et chercheuse au Centre contre le Terrorisme, le Crime transnationale et la Corruption (TraCCC).
Fondatrice et directrice exécutive de l’organisation Be Just.
Membre du Conseil international de Transparence internationale.
Ancienne magistrate, défenseuse de l’indépendance judiciaire.
Lauréate du prix Democracy Award (2017) pour sa lutte contre la corruption.
Thème d’impact : l’indépendance judiciaire comme outil de lutte contre la corruption.
CRISTINA GARMENDIA (Espagne)
Je suis actuellement présidente de la Fondation COTEC et je suis membre de plusieurs conseils consultatifs comme l’Unicef, l’Association espagnole contre le cancer (AECC), etc… et de conseils d’universités comme l’Université européenne.
Je suis une administratrice indépendante dans les conseils d’administration de Caixabank, Grupo Logista, Mediaset et Ysios Capital Partners. J’ai fondé plusieurs entreprises, dont l’entreprise hispano-américaine Satlantis Microsats, dont je suis la présidente jusqu’en décembre 2020.
J’ai récemment été nommée conseillère de la Commission européenne en tant que membre du Conseil consultatif de l’espace de l’Union européenne. J’ai été ministre des sciences et de l’innovation du gouvernement espagnol pendant la IXe législature (2008-2011).
J’ai été conseillère de la Commission européenne en tant que membre du groupe de haut niveau chargée de maximiser l’impact des programmes de recherche et d’innovation de l’UE, qui a formulé des recommandations pour la conception du 9e programme-cadre (2021-2027) de l’Union européenne.
DESIREE KAHIKOPO-MEIFFRET (Namibie)
Elle a débuté dans l’industrie cinématographique en tant qu’actrice en 2008. En 2014, elle a écrit, réalisé et produit l’œuvre de théâtre A Lifetime of Blues, qui a gagné le prix de la Meilleure Conception de Scènes dans les Prix Namibian Film and Theatre de cette même année.
En 2017, elle a travaillé comme productrice en chef du film Fish Out of Water du réalisateur namibien Vickson Hangula. The White Line, sorti en 2019, est son premier film en tant que réalisatrice ; un drame historique romantique qui se déroule en 1963, en Afrique du Sud-Ouest (aujourd’hui Namibie), à l’apogée du régime de l’apartheid.
Tourné avec une équipe réduite de 28 personnes, dans trois villes, il a été présenté en 2019 au Festival International de Cinéma de Durban et a reporté, entre autres, le Prix du meilleur scénario, de la Meilleure Direction et le Prix du Public au Namibia Film and Theatre Awards 2019. Il a également obtenu une mention spéciale au Festival du film africain de Louxor 2020.
Kahikopo prépare actuellement son prochain long métrage, un drame psychologique intitulé A Whisper in the Wind, qui raconte l’histoire d’une femme marquée par le traumatisme d’un abus sexuel subi durant son enfance. Elle travaille également sur deux autres projets, la comédie dramatique Rose on Concrete et The Warrior Princess, écrit par Tokoloho Masemene.
EDITH KAH WALLA (Cameroun)
Cheffe politique, activiste et entrepreneure.
1995 : Création de STRATÉGIES !, une firme de conseil en leadership et gestion.
2007 : Reconnue comme l’une des 7 femmes entrepreneures influentes en Afrique par le World Bank.
2008 : A fondé le mouvement civil « Cameroun O Bosso » de société en faveur de la participation de citoyen, particulièrement des femmes et des jeunes.
2011 : Seule femme à se présenter à la présidence. Présidente du Parti populaire camerounais (CPP).
2016 : Lancement du mouvement citoyen « Stand Up For Cameroon » qui milite pour une transition politique au Cameroun.
Elle a été récompensée par plusieurs prix : Le Vital Voices Global Leadership Award in public Life (2012), le DVF Award (2014) et le Vital Voices Vanguard Award (2015).
EDITH ZEWELANI NAWAKWI (Zambie)
Femme politique, économiste et entrepreneure sociale.
Études : Économie de l’énergie, gestion d’entreprise.
Présidente du Forum pour la démocratie et le développement.
Expérience politique : ministre de l’Énergie et du Développement de l’eau, ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Pêche, ministre des Finances, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, ancienne députée de la circonscription de Nakonde et ancienne députée de la circonscription de Munali.
Directrice du projet Plant Hope for Our Future, une entreprise sociale visant à mobiliser les écoles et les communautés rurales en groupes de conservation pour planter des légumes et des arbres dans la province de Muchinga, en Zambie.
ELLEN JOHNSON SIRLEAF (Libéria)
Ellen Johnson Sirleaf est une femme politique et économiste libérienne qui a été présidente du Liberia (2006-2018). Elle a été la première femme à être élue cheffe d’État d’un pays africain.
Ellen Johnson Sirleaf est l’une des trois lauréates, avec Leymah Gbowee et Tawakkul Karman, du prix Nobel de la paix 2011 pour leurs efforts en faveur des droits des femmes. Elle a reçu de nombreux autres prix pour son leadership.
En juin 2016, Mme Sirleaf a été élue à la présidence de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, ce qui fait d’elle la première femme à occuper ce poste depuis sa création.
En 2018, Johnson Sirleaf a fondé le Centre présidentiel Ellen Johnson Sirleaf pour les femmes et le développement, qui vise à « être un catalyseur de changement à travers l’Afrique, en aidant à libérer son pouvoir inexploité le plus abondant – ses femmes ».
En 2019, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom, a nommé Johnson Sirleaf ambassadrice de bonne volonté de l’OMS pour le personnel de santé.
EMANUELA C. DEL RE (Italie)
Emanuela Claudia Del Re est RSUE pour le Sahel depuis le 1er juillet 2021.
Elle a été membre du Parlement italien, ainsi que vice-ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de l’Italie.
Chercheuse italienne, professeure de sociologie des phénomènes politiques, Del Re est experte en politique étrangère, relations internationales, questions de genre, géopolitique, migrations, minorités, phénomènes religieux et autres.
Elle a mené de longues recherches sur le terrain dans les zones de conflit et les zones en transition depuis 1990 en Afrique, dans les Balkans, dans le Caucase, au Moyen-Orient et dans d’autres régions.
EPSY CAMPBELL BARR (Costa Rica)
Vice-présidente de la République du Costa Rica (2018-2022), première femme afro-costaricienne et deuxième femme afro-descendante à occuper cette haute fonction dans les Amériques, dirigeante afro-costaricienne, deux fois membre du Congrès (2002-2006 ; 2014-2018) et ministre des Affaires étrangères et du Culte (2018).
Elle est chercheuse et activiste pour les droits humains sur les questions liées aux femmes, aux peuples indigènes, aux Afro-descendants, au développement humain, à l’inclusion sociale et à l’environnement. Elle est actuellement membre du Forum permanent des Nations Unies sur les personnes d’ascendance africaine.
Elle a plaidé au Costa Rica pour l’adoption de la Convention interaméricaine contre le racisme, la discrimination raciale et les formes connexes d’intolérance (2016) et est la fondatrice et dirigeante du Centre des femmes afro-costariciennes. Elle a promu la commémoration de la Journée internationale des personnes d’ascendance africaine (2021) et le Forum permanent des personnes d’ascendance africaine aux Nations unies (2021). En outre, Campbell a été membre du comité qui a préparé le Rapport régional sur le développement humain pour l’Amérique latine et les Caraïbes : Progrès multidimensionnel (2016) du Programme des Nations Unies pour le développement, directrice de plus de quinze projets de recherche internationaux et autrice de 20 publications sur l’inclusion sociale.
FAFA SID LAKHDAR BENZERROUKI (Algérie)
Ancienne présidente du conseil national des droits de l’Homme d’Algérie et présidente du réseau arabe des institutions nationales des droits de l’Homme de 2017 à 2018, ancienne magistrate.
Première femme présidente du tribunal d’Algérie en 1976, conseillère à la cour Suprême. Présidente de section au Conseil d’Etat algérien dès sa création en 1998. Première présidente du premier tribunal administratif en Algérie, Première femme algérienne juge internationale au tribunal de la ligue arabe, actuellement professeure de droit à l’école nationale de l’administration.
De ce fait, elle a toujours milité pour le principe de la non-discrimination homme-femme dans tous les domaines et pour le respect des droits de l’Homme dans tous les secteurs selon la déclaration universelle des droits de l’Homme à laquelle l’Algérie a adhéré dès son indépendance.
FATOUMATA C.M JALLOW TAMBAJANG (Gambie)
Elle est experte et formatrice en matière de gouvernance démocratique, d’autonomisation et de défense des droits des femmes et des jeunes, d’intégration de la dimension de genre et de médiation pour la paix. Elle est Ambassadrice de bonne volonté d’Africans Rising (AR) pour la justice, la paix et la dignité et Présidente de la Gambia Women’s Finance Association.
Elle a occupé des postes de direction tels que Ministre gambienne des affaires féminines, Ministre de la santé, de la protection sociale et des affaires féminines et Présidente du Conseil national des femmes de Gambie.
Elle a reçu de nombreux prix, notamment le prix d’appréciation du Center for Democracy and Development (CDD), le prix de la femme africaine de l’année 2017 et le prix de la personnalité éminente de l’OUA (UA). Elle est également cofondatrice et Présidente actuelle de la Gambia Women’s Finance Association (GAWFA) et membre de la Women For Africa Foundation, Women For Strategic Leadership and Governance.