Launch & Grow
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D’après le rapport Global Economic Prospects de la Banque Mondiale, la croissance économique de l’Afrique s’accélère, avec un taux de croissance prévu de 3,4 % en 2019 et de 3,7 % en 2020-2021. Cependant, cette croissance modérée reste inégale, avec des disparités importantes entre les pays.
Dans la dernière édition de l’étude Doing Business, élaborée par la Banque Mondiale, qui analyse le cadre réglementaire des économies mondiales, parmi les dix économies qui avaient connu les avancées les plus importantes, cinq se trouvaient en Afrique. Le Fonds Monétaire International prévoit que dans les prochaines années sept des dix économies mondiales à plus forte croissance se trouveront dans cette région.
Cette croissance économique est fondée en grande mesure sur les richesses minérales et en hydrocarbures et sur les prix élevés des matières premières, nourris par la demande chinoise et d’autres puissances émergentes. Cependant, les pays qui ont connu une plus forte croissance grâce aux hydrocarbures et aux minerais ont des taux moins favorables en matière de réduction de la pauvreté par rapport aux pays qui n’ont pas autant de ces ressources. Ceci est dû à l’évasion massive des devises et des revenus y découlant vers des paradis fiscaux de la part des multinationales.
La Banque Africaine de Développement signale aussi que la croissance repose uniquement sur les matières premières et les industries extractives, ce qui ne génère pas des opportunités de travail pour la majorité de la population, en particulier pour les jeunes (70 % de la population a moins de 30 ans), tout en prenant en compte le processus croissant d’urbanisation.
La voie de la croissance économique évaluée par le biais du PIB ne génèrera pas une croissance durable et un bien-être généralisé pour l’ensemble de la population si des mesures inclusives, des politiques équitables, des améliorations notables des services sociaux de base et la création d’emplois ne sont pas mis en place en complément à des mesures de développement industriel et des infrastructures. On estime qu’en 2030 50 % de la population vivra dans des agglomérations urbaines (dont on prévoit que la taille soit multipliée par trois d’ici 2040). Ces données doivent être associées au fait que 70 % de la population actuelle est représentée par des jeunes de 30 ans ou moins, avec un taux de chômage très élevé.
Dans ce contexte, les femmes représentent 70 % des personnes qui mettent en place des activités commerciales transnationales, en générant environ 18 milliards de dollars annuels dans les économies de l’Afrique sub-saharienne. Cependant, les femmes qui entreprennent ces tâches n’ont pas, ou très peu, de soutien institutionnel.
Plus de la moitié des femmes qui travaillent le font dans le domaine agricole, en particulier dans l’agriculture de subsistance, et dans de petits terrains. Dans l’économie formelle de l’Afrique sub-saharienne, les femmes travaillent principalement dans les industries d’export (textiles et habillement) ainsi que dans la production d’aliments. En outre, les femmes ne possèdent généralement pas de biens avec lesquels répondre aux conditions des entités financières pour obtenir un crédit.
Les contributions des femmes au développement économique en Afrique sub-saharienne ne seront maximisées que lorsque les politiques gouvernementales et leurs outils (politiques fiscales, monétaires, etc.) prendront en compte ces activités et les aborderont dans une perspective de genre. Il existe désormais des raisons économiques pour que les entreprises et les administrations placent leurs radars sur les marchés africains qui offrent des opportunités évidentes d’affaires.
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