28 novembre – Du 25 au 27 novembre, Cascais a accueilli le 10e Forum Mondial de l’Alliance des Civilisations. Sous le thème « Unis dans la paix : Restaurer la confiance, refaçonner l’avenir », l’événement a réuni des gouvernements, des organisations internationales, des médias, des jeunes, des leaders religieux, des autorités locales et la société civile pour célébrer deux décennies de dialogue et de collaboration promus par cette initiative des Nations Unies.
Le forum a débuté par une séance inaugurale en présence de personnalités de premier plan telles que le Roi d’Espagne, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, l’ancien président du gouvernement espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, le Haut Représentant de l’Alliance et ancien ministre des Affaires étrangères d’Espagne, Miguel Moratinos, ainsi que l’ancienne vice-présidente du gouvernement espagnol et présidente de la Fondation Mujeres por África, María Teresa Fernández de la Vega, entre autres leaders et représentants de haut niveau.
Dans son discours, le Roi a souligné l’importance de l’Alliance des Femmes pour la Paix, une initiative conjointe de la Fondation Mujeres por África et de l’UNAOC. Ce projet met en lumière le rôle crucial des femmes en tant que bâtisseuses de paix, négociatrices et médiatrices en Afrique, et s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par la Fondation dans le domaine du « Leadership politique, Paix et Sécurité ».
María Teresa Fernández de la Vega a participé à la table ronde intitulée « Renforcer la médiation par le dialogue interculturel et interreligieux et promouvoir le rôle des femmes comme artisanes de la paix », aux côtés de leaders éminentes telles que :
Lors de la session, les intervenantes ont réfléchi sur le rôle fondamental des femmes dans la construction de la paix, leur participation à la médiation internationale et les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, adoptée il y a 24 ans.
Dans son intervention, Fernández de la Vega a souligné la nécessité que « les politiques publiques incluent des stratégies spécifiques pour aborder les problématiques liées à la violence basée sur le genre dans les contextes de conflit ». Elle a également salué le travail de médiatrices telles que Caddy Adzuba, qui lutte inlassablement contre les violences sexuelles utilisées comme arme de guerre en République Démocratique du Congo, une cause que la Fondation soutient avec honneur depuis de nombreuses années à travers divers programmes.
Face à la question de savoir comment obtenir une meilleure reconnaissance des contributions des femmes artisanes de la paix, Fernández de la Vega a insisté sur l’importance de mener des « campagnes globales et locales visant les gouvernements, les médias et la société civile ». Ces campagnes doivent « briser les stéréotypes de genre en promouvant des récits positifs qui mettent en avant le leadership féminin dans les contextes de conflit ». Enfin, elle a appelé à renforcer la collaboration intergénérationnelle, affirmant : « C’est cela l’objectif : que les femmes s’unissent ».
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