Le MAPAMA et Femmes pour l’Afrique collaborent dans la formation et l’autonomisation de la femme africaine dans le secteur de la pêche


Mardi, le 18 avril. La ministre de l’Agriculture et de la Pêche, de l’Alimentation et l’Environnement (MAPAMA), Isabel García Tejerina, et la présidente de Femmes pour l’Afrique, María Teresa de la Vega, ont signé aujourd’hui un protocole de collaboration à travers duquel les deux entités s’engagent à étudier des propositions qui aient pour objet l’amélioration du développement de l’Afrique, ainsi qu’à partager des efforts pour la conception et la mise en marche de programmes et d’initiatives visant à promouvoir la formation théorique et pratique des femmes africaines en matière de pêche.

Le but principal de ce protocole est de favoriser la formation des femmes africaines dans des activités concernant le secteur de la pêche (pêche extractive, aquaculture, pêche des fruits de mer, transformation et commercialisation, industrie auxiliaire, risques professionnels, etc.). De même, on vise à former ces femmes dans des activités complémentaires telles que la gestion d’entreprises ou les nouvelles technologies, afin que les employées du secteur primaire puissent s’organiser et élargir leur capacité entrepreneuriale.

Ce cadre de collaboration prévoit aussi d’autres lignes d’action, comme le conseil du Secrétariat Général de la Pêche (SGP) en matière de développement et mise en place de cadres stratégiques et de politiques basés sur l’égalité des genres dans le secteur de la pêche ; l’échange d’information entre les deux entités pour identifier les besoins et les problématiques des femmes africaines, notamment celles qui concernent la pêche ; ainsi que la promotion du leadership féminin dans ce secteur.

Lors de la signature, Isabel García Tejerina a déclaré que le Secrétariat Général de la Pêche compte avec deux importants outils pour favoriser ces actions. D’une part, le navire de coopération Intermares, conçu pour former d’une manière théorique et pratique à la pêche dans différents pays d’Amérique Latine et d’Afrique qui ont un accord avec l’Espagne. Et, d’autre part, le Réseau Espagnol de Femmes du Secteur de la Pêche “qui depuis 2010 a développé un important travail au bénéfice des femmes du secteur de la pêche et de l’aquaculture, en contribuant à les rendre visibles, à leur donner une reconnaissance, à la communication et au partage des bonnes pratiques, ce qui a favorisé le développement des associations et des entreprises féminines dans le secteur”, a affirmé Madame García Tejerina,

De même, la ministre a souligné “l’important bagage dont dispose la Fondation Femmes pour l’Afrique en matière de formation, de coopération et d’autonomisation” ; par exemple, par le biais de projets comme Le Phare de Nador, centre situé dans la Région de l’Oriental au Maroc, qui ouvrira ses portes dans les mois à venir et à partir duquel la fondation mènera des activités de promotion de l’enseignement et du leadership des femmes dans les activités de la pêche.

De son côté, María Teresa Fernández de la Vega a déclaré que “les femmes africaines sont de grandes entrepreneuses, des femmes d’idées, des femmes innovatrices” et elle a assuré que si l’on travaille avec elles, ce n’est pas seulement leur condition professionnelle qui va s’améliorer, mais l’ensemble du fonctionnement du secteur. Ceci représente un élan donné aux femmes que tous les organismes internationaux s’accordent à dire qu’il est nécessaire pour le développement du continent.

Par le biais de ce protocole, le MAPAMA et la Fondation Femmes pour l’Afrique collaborent à développer des rencontres et des forums où sont abordés les problèmes qui touchent les femmes espagnoles et africaines du secteur. Un bon exemple de ces activités est la Ière Conférence Internationale des Femmes de la Pêche qui aura lieu du 5 au 7 novembre à Saint Jacques de Compostelle et à laquelle la ministre a invité la Fondation en tant que coordinatrice de l’un des ateliers de formation.

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