Signature d’un accord avec le Conseil général des infirmières pour promouvoir la formation des infirmières africaines


Madrid, le 14 octobre 2020. Le Conseil Général des Infirmières (CGE) et la Fondation Femmes pour l’Afrique (FMxA) ont signé un accord de collaboration pour travailler ensemble sur différents accords de santé, d’action sociale et de volontariat dans le but d’améliorer la qualité de vie de la population africaine et des professionnels de la santé qui y travaillent.

Au cours des prochaines années, les deux institutions signeront des accords spécifiques pour l’articulation de projets de coopération. Ainsi, dans le cadre de ces stratégies d’action, ils chercheront à privilégier les alliances de coopération avec les infirmières africaines, en reconnaissant la profession comme l’épine dorsale des systèmes de santé des pays du continent africain.

Dans un premier temps, les deux organisations organiseront un cours de formation sur les urgences de santé publique pour 65 chefs infirmières au Ghana afin de leur donner toutes les directives sur la manière d’agir en temps de crise sanitaire, comme l’actuelle pandémie VIDOC-19, qui a déjà fait un million de victimes. Le CGE, par l’intermédiaire de l’Institut supérieur de formation sanitaire (ISFOS) et de la Solidarité infirmière, ainsi que le FMxA se concentreront sur le renforcement et la reconnaissance de la profession par des actions de formation, de renforcement des capacités et de sensibilisation, ainsi que sur le renforcement des institutions et des organisations d’infirmières. Ce premier projet sera réalisé par la délégation canarienne de Solidarité infirmière et avec la collaboration de l’Association des infirmières de Tenerife et du gouvernement des Canaries.

La contribution des infirmières aux soins de santé est cruciale et, avec cet accord, nous cherchons à renforcer leur rôle au niveau mondial afin de promouvoir la couverture médicale universelle. Depuis l’Organisation collégiale, nous avons toujours été très attachés à la coopération et pouvoir contribuer à la promotion et à l’amélioration de la santé dans les pays africains a toujours été l’une de nos priorités. Maintenant, avec cet accord, nous nous rapprochons encore plus du continent. Dans ces circonstances, à un moment où nous ne pouvons pas nous passer de nos professionnels en Espagne, nous allons développer des projets en ligne comme celui-ci pour apporter à nos collègues africains toutes les connaissances nécessaires dans le but de promouvoir la prévention et la détection des maladies », a déclaré Florentino Pérez Raya, président du Conseil général des soins infirmiers, lors de la signature de l’accord.

Pour sa part, María Teresa Fernández de la Vega, présidente de la FMxA, a déclaré qu' »en Afrique, les infirmières représentent 70 % du personnel de santé, pilier essentiel de l’attention à la population. Leur offrir une formation et un accompagnement est donc le meilleur moyen de soutenir les systèmes de santé publique du continent, et personne ne peut le faire mieux que les magnifiques infirmières espagnoles ».

Le CEM considère cette collaboration comme fondamentale, surtout à un moment crucial comme celui que nous vivons dans le monde entier. « L’Afrique est un continent où la situation sanitaire est précaire dans certains pays et nous devons tous nous impliquer pour qu’ils puissent atteindre le développement qu’ils méritent. Les infirmières africaines, et plus particulièrement celles du Ghana dans ce premier projet, doivent avoir la formation nécessaire pour faire face à des maladies comme COVID-19, mais aussi à d’autres qui traînent depuis des siècles. Nous sommes confrontés à une crise sanitaire mondiale, mais les pays occidentaux ne peuvent pas oublier qu’en Afrique, d’autres infections comme le paludisme ou le VIH vivent au quotidien. Ces dernières années, elles ont fait des millions de victimes et constituent un réel problème pour eux, qui sont les principaux touchés, mais aussi pour le reste du monde, qui ne doit pas fermer les yeux », a déclaré la présidente des infirmières.

En bref, comme l’ont exprimé les deux organisations, ce projet est le premier d’une longue série dans laquelle elles chercheront à identifier les problèmes de santé dans les groupes défavorisés afin de donner les outils nécessaires pour apporter des solutions efficaces qui contribuent de manière compétente à l’amélioration des conditions de vie des individus et des communautés.

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