La septième édition du Forum de Leadership stratégique de Yale démarre


Madrid, 14 avril 2021. La septième édition du Forum de Leadership stratégique de Yale (Forum de Liderazgo Estratégico en Yale, en espagnol), organisée par Mujeres por África en collaboration avec l’Université de Yale et avec le soutien du Banco Santander par le biais de Santander Universities, a débuté hier par un entretien avec l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield.

Cette édition, qui sera à nouveau virtuelle, s’adresse à toutes les participantes au programme depuis sa création en 2015. Une soixantaine de femmes leaders politiques africaines pourront donc assister aux différentes sessions.

Le Forum proposera trois types de webinaires. Quatre d’entre eux seront donnés par des professeurs de Yale et porteront sur l’éducation, l’économie, la santé et le changement climatique sous le titre général « Les bonnes politiques » (Las buenas políticas, en espagnol). Il y aura également quatre réunions avec des responsables de haut niveau de la nouvelle administration américaine. C’est à ce groupe qu’appartient l’entretien qui a eu lieu hier avec l’ambassadeur Thomas-Greenfield.

Enfin, quatre autres sessions seront consacrées à la création d’une communauté et au mentorat entre les participantes.

Demain, le 15, la première session sera donnée par Yale, sur l’éducation et les compétences pour l’avenir. Une discussion sur la politique de l’éducation sera menée par les professeurs Clare Lockhart, Mira Debs et Seth Zimmerman.

Lors de la rencontre d’hier avec l’ambassadrice Linda Thomas-Greenfield, nommée par le président Biden à l’ONU, qui était modérée par une autre ambassadrice américaine, Bisa Williams, les leaders participant au Forum ont eu l’occasion d’échanger leurs points de vue sur la nouvelle politique étrangère américaine. Des termes tels que le multilatéralisme ont, à nouveau, été très présents après quatre ans sans avoir été entendus dans la bouche d’un responsable de EEUU.

« L’Amérique est de retour », a déclaré l’ambassadrice, qui a également affirmé que l’Afrique sera en tête de son agenda politique ; des mots qui ont semblé merveilleux pour tous les participantes.

Avec les femmes leaders africaines de cette édition, ce sont maintenant 57 politiciennes de haut niveau de 30 pays africains qui ont participé à ce programme qui a été personnellement promu par María Teresa Fernández de la Vega. L’objectif principal du projet est de créer un réseau de femmes leaders africaines engagées dans le renforcement de la démocratie et de l’égalité sur le continent, en se concentrant sur le développement humain et en contribuant à la bonne gouvernance, à la paix et, en somme, à la dignité et au bien-être des personnes.

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