10 ans avec des réalisatrices africaines: 10 films à célébrer


Madrid, le 6 juin 2022 Pour la dixième année consécutive, et coïncidant également avec le dixième anniversaire de la Fondation Mujeres por África, l’exposition Ellas Son Cine revient, qui aura lieu du mardi 17 au samedi 21 mai à notre espace habituel à Sala Berlanga, le cinéma de la fondation SGAE.

Pour célébrer les dix ans de l’exposition, dix titres seront projetés au lieu des cinq habituels. Dix films réalisés par des réalisatrices africaines avec lesquels nous présentons une vision plurielle, innovante et féministe de la scène cinématographique africaine. Chaque jour, il y aura une double session à 18h00 et 20h00 de la première session, certains des meilleurs films qui sont passés par Ellas Son Cine au cours des neuf éditions précédentes seront projetés, tandis que tous les jours à 20h00, vous pourrez profiter de grands films inédits dans le cycle, bien que contrairement à d’autres années, des films d’autres décennies ont été inclus pour donner une perspective plus large aux réalités montrées.

Le mardi 17 mai aura lieu le vernissage, qui aura lieu lors de la session à 20h00 en présence de notre présidente, María Teresa Fernández de la Vega, des directrices Nadia El Fani (Tunisie), Machérie Ekwa Bahango (République démocratique du Congo), Desiree Kahikopo-Meiffret (Namibie), Nadine Ibrahim (Nigeria) et la commissaire de l’exposition, Guadalupe Arensburg.

Ces réalisatrices participeront également à une table ronde, animée par l’espagnole Inés París, dans le cadre de la conférence internationale Les ponts des femmes. Propositions du Sud pour un changement global, qui est également organisé par Mujeres por África. Plus de 80 dirigeantes politiques du plus haut niveau africaines et latino-américaines participeront à cette conférence les 19 et 20 mai à Madrid.

I Am Not a Witch, par Rungano Nyoni de la Zambie, sera le premier film à être projeté à l’exposition. Film primé à plusieurs reprises en 2017 qui, entre autres, a remporté un Bafta Award et le British Independent Film Award du meilleur réalisateur. Ci-dessous, vous pouvez voir Les silences du palais, de la tunisienne Moufida Tlatli. Ce drame intime de 1994 est considéré comme le premier long métrage réalisé par une femme dans le monde arabe.

Le mercredi 18, Nommer 37 sera projeté dans la première session, un thriller sud-africain intense avec une teinte hictchcockienne réalisé par Nosipho Dumisa. Alors qu’à 20h00, vous pouvez assister à L’enfant endormi, le film marocain de Yasmine Kassari qui en 2004 a concouru au Festival du film de Venise et a remporté le Festival du film Mar del Plata en 2005. C’est un drame poignant sur l’immigration et l’attente, avec des éléments de réalisme magique.

Le programme du jeudi 19 est marqué par la musique et la danse. Il commence par À peine j’ouvre les yeux, de la tunisienne Leyla Bouzid, un film de 2015 qui sauve des vies sur l’éveil à l’âge adulte d’une jeune femme rebelle et non conformiste. Plus tard, vous pourrez voir Farewell Amor, un film de 2020 réalisé par la tanzanienne Ekwa Msangi qui, à travers la danse, raconte l’histoire de la réconciliation d’une famille d’immigrants aux États-Unis.

Pour le vendredi 20 mai, la deuxième session est réservée à Bonne mère. Deuxième long métrage de l’actrice et réalisatrice Hafsia Herzi, et film inédit dans notre pays, bien qu’il ait remporté le prix dans la section Un certain regard pour le meilleur casting à l’édition 2021 de Cannes. Dans la première session, à 18h00, le drame nigérien Zin’naariya!, un film de 2016 réalisé par Rahmatou Keïta, sera projeté.

Samedi, à 18h00, c’est au tour de Jusqu’à la fin des temps, un film algérien de 2017 réalisé par Yasmine Chouikh, qui raconte une histoire d’amour des personnes âgées dans le monde arabe, un thème presque inédit dans le cinéma maghrébin. L’exposition sera fermée à 20h00 avec Atlantique, film gagnant du Grand Prix du Jury du Festival de Cannes en 2019. Dirigée par la franco-sénégalaise Mati Diop, Atlantique est une histoire de pauvreté, inégalité sociale et immigration avec des teintes de cinéma fantastique et de terreur, une proposition originale et risquée qui l’a rendue méritante de multiples et importants prix.

S’il y a un point en commun entre les films projetés dans cette dixième édition est sa contribution à la construction de ponts entre l’Afrique et le reste du monde à travers d’un regard féminin, féministe et égalitaire. Dans un monde aussi globalisé que celui que nous habitons, est rendu nécessaire d’établir des réseaux de communication fructueuses et prospères qui vont au-delà du développement commercial et tient compte du composant humain. Parallèlement au sommet Les ponts des femmes : Propositions depuis le Sud pour le changement global, tenue les 19 et 20 mai, le cycle Ellas son Cine aussi cherche échanger des expériences et des pensées qui inspirent des propositions pour une transformation positive de nos sociétés.

Le monde audiovisuel a également un rôle important à jouer pour surmonter les obstacles culturels à l’égalité entre les femmes et les hommes. Il s’ensuit que la Fondation Mujeres por África ait considéré ce cadre comme une d’importance spéciale dans son plan d’action.

Ellas son Cine est le principal projet audio-visuel de la Fondation Mujeres por África. L’objectif de l’exposition est de promouvoir la connaissance et jouit en Espagne du cinéma dirigé par des femmes africaines. Avant de tenir ce dixième anniversaire, Ellas son Cine a projeté 47 long-métrage et 7 courts de 20 pays.

Pour voir la vidéo promotionnelle de cette dixième édition très spéciale, cliquez ici.

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