Martha Korok. Camp de Réfugiés de Kakuma. Kenya


 

07/05/2020

Poèmes, chansons et pièces de théâtre contre le coronavirus

Martha Korok (Kakuma)Martha Korok est enseignante dans le camp de réfugiés de Kakuma au Kenya. Elle a été bénéficiaire du programme « Savantes de Kakuma » réalisé en collaboration avec la Fondation universitaire Camilo José Cela. Martha nous a écrit à nouveau pour nous dire qu’ils sont exempts de coronavirus et qu’ils se préparent à éviter l’infection.

Jusqu’à présent, tout va bien. Il n’y a pas de cas confirmé de Coronavirus dans le camp de réfugiés de Kakuma, bien que nous soyons préoccupés par le fait que le taux augmente dans d’autres comtés voisins.

Heureusement, mes compagnons et moi, ainsi que tous les membres de ma famille, sommes en sécurité.

Il y a ici un grand besoin d’éducation et de sensibilisation de la population. La plupart des gens ont des idées fausses sur le Covid 19. Ils pensent qu’il ne tue que les personnes âgées, qu’il ne touche que les personnes à la peau claire ou qu’il ne se développe pas dans les climats chauds

Kakuma est maintenant en confinement, mais pas complètement fermé. Les gens interagissent beaucoup lorsqu’ils vont chercher de l’eau aux points d’eau ou de la nourriture dans les centres de distribution de nourriture.

En tant qu’enseignante, j’ai réuni un groupe de jeunes gens talentueux qui, à travers leurs poèmes, leurs chansons et leurs pièces de théâtre, essaient d’éduquer et de sensibiliser les gens aux dangers du coronavirus et aux mesures à prendre pour se protéger.

Les poèmes, les pièces de théâtre, les chansons et les paroles sont prêts, mais il y a un grand défi à relever. Les studios pour enregistrer ces chansons ont besoin de fonds et c’est ce qui me bloque.

Traduit par Paola Fourcaud

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